L’Évangile du week-end dernier était un message d’espérance inébranlable pour nous tous. Le Seigneur nous dit que « tout est prêt », que « le repas de noce est prêt » (Mt 22, 4.8). Le repas est servi, comme on dit !

Appliquons cet Évangile à notre vie de tous les jours. Selon la parabole, ceux qui ont été invités, refusent l’invitation en arguant avec indifférence toutes sortes de raison : « Ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce… » (v. 5). Le roi, voyant le refus des invités, les désavoue et envoie ses serviteurs trouver d’autres convives : ceux-ci « allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noces fut remplie de convives » (v. 10).

Souvent nous prions pour nos enfants, nos conjoints, les membres de nos familles. Parmi ceux pour qui nous intercédons, certains n’ont pas la foi ou ne la pratiquent pas. D’autres mènent une vie dissolue, loin du Seigneur et de l’Église. D’autres encore souffrent beaucoup et, pour cette raison, se détournent de Dieu. Mais dans l’amour que nous avons pour eux, nous prions avec persévérance pour qu’ils reviennent au Seigneur, se convertissent et expérimentent la joie de la foi. Bien sûr, il ne nous revient pas de juger qui sont les bons et qui sont les mauvais parmi ceux pour qui nous prions.

Comme chrétiens, forts de notre foi, pleins d’espérance et d’assurance envers Dieu notre Père qui entend nos prières, nous ne devons jamais désespérer du salut de quiconque. Dans la parabole, il est dit que « la salle de noces fut remplie de convives » (v. 10). Le désir de Dieu notre Père est que sa Maison se remplisse (cf. Lc 14, 23).

Soyons-en convaincus, notre Seigneur remplira la salle de noces de tous ceux et celles pour qui nous prions ! Il vaincra par sa seule miséricorde tous nos refus, toutes nos résistances. Courage ! Persévérons dans la prière pour tous !

« Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas à la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie » (1 Jn 5, 16).